Peinture versus Couture
« Je viens d’une petite ville de Transylvanie, en Roumanie, où j’ai eu une enfance profondément liée à la terre et aux forêts sauvages.
Plus tard j’ai fait de grandes études economiques, à une prestigieuse université de mon pays, Babes-Bolyai, mais là sensation « d’être toujours ailleurs » ne me quittait jamais.
Alors j’ai côtoyé plein d’écrivains, acteurs, peintres, un milieu où j’étais bien à l’aise.
Je m’imprègne de leurs sensibilité, avec une fascination vers les grands esprits, vers les artistes charismatiques.
En 2002, la Guadeloupe, aux Antilles devient mon île.
La bas, ma route croise celle d’un artiste hors commun, François Fort qui deviendra mon mentor dans le cadre d’une école d’art ou il enseignait le dessin et la peinture.
Mes premières toiles sont à l’huile, utilisant la technique du couteau et depuis je rajoute des outils que je confectionne moi même, qui conviennent particulièrement à mon tempérament impulsive.
Mes ateliers ont pris vie entre la Guadeloupe, la Roumanie et ensuite à Paris, où je vis et je travaille actuellement.
Les visages,les personnalités puissantes ont commencé à m’inspirer, en mettant leur traits sur des grands formats, sous la forme de grandes frappes, en essayant de faire vibrer une certaine liberté gestuelle.
J’arrive à travailler que les grands formats, qui sont compatibles avec l’énergie que je ressens.
Dans les projets artistiques que je présente de plus en plus avec des scénographies autour de mes peintures, les mythes sorties de mes terres natales, les personnages historiques français sont omniprésents et s’entremêlent.
Mes peintures se trouvent dans des institutions publiques à Paris( Lycée Victor Hugo) et dans des collections privées autour du monde.
La création vestimentaire est venue tout aussi naturellement.
La dentelle roumaine reste imprégnée dans ma mémoire depuis mon plus jeune âge( sept ans ) étant constamment entourée, dans le quartier où j’ai grandi par des femmes qui travaillaient ensemble.
À côté de ma mère, j’avais appris tous les secrets de cette incroyable technique.
Toutes les créations actuelles ne font que ressortir ma propre histoire et un héritage artistique que j’ai reçu pendant des années.
Ce savoir-faire me donne une sensation d’apaisement, un travail minutieux qui équilibre une certaine énergie puissante demandée par le travail de la peinture.
Plusieurs robes ont déjà été présentées au Le Près Catelan à Paris, ou à Mumbai, en Inde, ainsi que dans des collections privées. »